dimanche 14 juillet 2013

Gros fourre-tout : souscription, ces petits coins où j'aime écrire, mangas, musique et j'en passe

Avec l'été reviennent la motivation et, j'ai l'impression, l'inspiration et une certaine sérénité. Il faut beau, les soirées sont belles, les terrasses sont agréables et le cerveau s'en retrouve tout remis d'aplomb.

C'est du coup l'occasion de reposer un petit billet dominical au calme d'un balcon ensoleillé, bien loin des grandes fêtes nationales et des feux d'artifice. Histoire de rattraper un peu le retard sur quelques découvertes de ces derniers mois, donner des nouvelles sur Bretteur et vous faire partager mes petits coins de paix, ceux où je me surprends à prendre le temps d'en perdre, de griffonner des idées volatiles sur un bloc-note.

Au programme de ce jour, du coup :
- Publication : et oui, Bretteur se précise, et on ne va pas tarder à se lancer. J'ai le traaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaac... Et, histoire d'anticiper, rappeler un peu le contexte et faire un petit aparté sur le crowfunding qui semble un peu agiter la communauté rôliste en ce moment.
- Ballades : oui, je n'ai jamais trop parlé de cela, mais ça m'a pris comme un coup de fusil il y a quelques semaines, alors je vais partager ces petits coins sympa où je me plais à prendre la plume en ce moment. Comme ça, avec les adresses, vous aurez le plaisir d'éventuellement me stalker ^^
- Découvertes : 
  > Rokudenashi Blues, un manga old school (et mythique ?) de délinquants au grand coeur, de bagarre, d'amitié et de boxe
  > Rock'n'roll Ricky, un manga de boxe avec un Jimmy Hendrix japonais râté
  > Uchuu Kyoudai, un autre manga ou deux frères font la course à la Lune
  > ♫ Nublues ♫, du blues/hiphop
  > ♫ Scarecrow ♫, du blues/hiphop français
  > ♫ The Speakeasie's Swing Band , du... ... ... de swing de speakeasies, c'est grec et très sympa :D


La légende du Bretteur et des souscriptions Ulule

Gentiment mais doucement, il arrive, le Bretteur, il arrive. Il faut dire qu'il me trotte pas mal dans la tête. J'avais terminé "La légende du Bretteur qui se battait pour un petit pois" en 2010, j'avais reçu l'accord de l'éditeur la même année, il devait le sortir en 2012 puis plus rien... Mais finalement, il est à deux doigts de renaître de ses cendres, en version enrichie.

Avant d'aller plus loin, petite question aux éventuels professionnels qui liraient ce blog : savez-vous comment on peut retirer un livre des référencements ? En effet, le livre était référencé l'an dernier (Fnac, Amazon, Chapitre.com), et je crois, de mes mémoires quand je travaillais chez France Loisirs, que c'est Electre qui centralisait le tout. Malheureusement, lors de sa liquidation, l'éditeur n'a pas fait le travail de retrait de la fiche, si bien que "La légende du Bretteur qui se battait pour un petit pois" est toujours présenté à tort sur les sites marchands...

Après un long moment (assez chiant, je vous avoue, ce n'est pas ma tasse de thé), j'ai, je pense, confirmé les différents devis nécessaires à la publication de Bretteur. Et plutôt que de repartir dans une proposition auprès d'éditeurs qui me ferait à nouveau patienter 2 ou 3 ans avant son éventuelle sortie (pour peut-être au final vivre la même mésaventure qu'avec Pierregord), je pense bien persister et signer dans l'auto-édition. Cela, de plus, me permettra d'avoir une plus grande liberté dans la présentation du livre (ah, je pleure toujours, mi-rire mi-larmes, en repensant à la première couverture que me proposait l'éditeur...).

Bref, désormais, ce sera autrement. Si ça sort, évidemment, mais on va tout faire pour.
La souscription Ulule devrait être lancée, je pense, d'ici fin juillet, maximum la mi-août. Je pense qu'on partira sur deux formats (correspondant à différentes contributions, de fait) :
- un format de poche, sans illustration (sauf couverture) correspondant à moins de 10€
- un format plus étoffé normalement à moins de 30€, s'améliorant rétroactivement avec l'atteinte de différents paliers, illustré en intérieur (10 à 20 pleines pages), richement maquetté (N&B au départ, couleur si on crève les plafonds), et format intermédiaire (grand format si, là aussi, la souscription fonctionne du feu de dieu)

Le staff, du coup, est définitivement figé :
- moi au texte (évidemment)
- Nicolas Grillet et Bastien Chapon, deux jeunes et prometteurs illustrateurs rencontrés au hasard des conventions, pour les couvertures (une par version) et les illustrations d'intérieur
- Julien de Jaeger, qu'on ne présente plus, pour la maquette

Côté souscription, ce sera donc sous Ulule, et je n'attends plus que quelques dessins pour agrémenter la présentation du livre avant de lancer la sauce.
J'ai le trac, j'vous raconte pas le bordel.
...
...
...
TRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAC !

Bref.

Alors, du coup, pourquoi souscription ?
Comme je vous l'ai déjà dit un peu plus haut, j'ai plus ou moins une revanche à reprendre vis-à-vis du Bretteur. Premier manuscrit non-rôliste un peu sérieux que j'avais écrit, il avait donc été accepté à l'édition, et un concours de "circonstances" ont avorté le projet. Plus que la perte des arrhes pour les exemplaires d'auteur payés par avance à l'éditeur (grmbl), c'est vraiment de voir les fiches de présentation fantômes encore hanter les grands sites marchands, comme pour me narguer et me rappeler que, non, le bébé n'a pas vu le jour.

En fait, depuis ce jour, j'ai un peu la motivation en berne, et c'est plus ou moins pour cela (entre autres) que j'ai mis l'écriture en standby pendant une année complète. Pour faire simple, la première chose que j'ai écrite à nouveau après cette pause, c'est la suite de Bretteur, "Les courtois compagnons des ombres". Plus qu'une suite, une nouvelle histoire avec héros récurent, pouvant être lue indépendamment. Cela faisait des mois que je ne m'étais pas remis ainsi devant une feuille vierge Word, et je m'y suis plongé plus que de raison, terminant parfois mes séances au petit jour avant d'aller bosser. Mais bon, à quoi bon faire la suite d'un roman jamais sorti ? L'idée de la souscription me travaillait depuis un petit moment, la rencontre avec les illustrateurs commençait à me laisser rêver quant à une éventuelle version illustrée. Bref, finalement, entre la non-envie de repartir pour 2 à 3 ans d'attente et le rêve de liberté sur le fond et la forme de l'oeuvre, je me suis dit que je préférai être artisan que distribué. Et puis, ainsi, je m'assure que mes illustrateurs sont payés correctement, et de ne pas me retrouver avec une couverture rapidement photoshopée par l'éditeur, patchwork de polices gratuites et d'images libres de droit. "Ah, bah, vous savez, mon brave monsieur, ça coûte cher un illustrateur, on ne pas pas pouvoir vous faire une couverture from scratch". Damned.

Et donc, assez naturellement, la petite chouette bleu et rouge de Ulule est venu me frotter l'oreille. Bon, comme je vous disais, j'ai déjà perdu une belle petite somme avec les arrhes des exemplaires d'auteur, je n'ai donc pas spécialement envie de refaire brûler la carte bleue pour payer l'auto-édition du Bretteur, malgré toute l'affection que j'ai pour lui. Et puis, bon, c'est un peu l'idée que me semblait dégager Ulule. Quand j'ai connu ce site, à l'époque, c'était par l'intermédiaire de la souscription ouverte par Brand / Le lapin marteau pour Ryuutama. Cet OVNI rôlistique, tout mignon et tout frais, m'avait franchement donné envie. Et, personnellement, je ne voyais pas comment il aurait pu sortir en France autrement que par souscription ou précommande. C'était un pari à peu près dingue que, je pense, peu d'éditeurs auraient pris sans quelque chose comme Ulule. Et, ainsi, on a découvert que le public aimait les OVNI, au point que le financement de Ryuutama creva les plafonds. Ça donnait rudement envie.

Depuis, j'ai l'impression, effectivement, que Ulule est de plus en plus utilisé pour le milieu du jeu de rôle. Je ne sais pas à quoi c'est dû : meilleure communication, meilleure visibilité de Ulule ou réelle augmentation de l'utilisation de ce site par les éditeurs. A vrai dire, je m'en fous un peu. Mais il est vrai que ça a pas mal fait parler, voire jazzer. A tort pour certains, à raison pour d'autres, on a vu quelques polémiques naître sur Facebook ou sur les forums, sur le rôle de l'éditeur, sur la perversion du système par le crowdfunding systématique, etc. Vous l'aurez un peu compris l'an dernier, j'espère, lorsqu'il y a eu la polémique de l'article de Topchretien : les polémiques rôlistes ne sont pas trop ma tasse de thé. Néanmoins, ça n'empêche pas d'avoir un avis.

J'étais tombé sur une vidéo assez intéressante au sujet du crowdfunding et du JDR, où le conférencier se basait sur ses propres contributions Ulule et faisait un retour sur expérience. Après se pose du coup la question du rôle de l'éditeur et de la souscription systématique. Une chose que m'a révélée la vidéo : effectivement, Ulule, c'est quasi du mécénat industrialisé. Ainsi, légalement, rien ne tient celui qui lance la souscription à s'acquitter des choses qu'il promet en échange des dons. Bon, sur ce point, soyons réaliste : même si la situation arrivait un jour, je ne donne pas 2 semaines de survie à l'éditeur rôliste qui se permettrait de ne pas s'acquitter de la livraison de l'ouvrage promis auprès de ses soutiens.

Par contre, pourquoi du Ulule plutôt que des réservations ou des pré-ventes, comme il y a déjà eu ? C'était le cas, de mémoire, pour Cobra via Pulp Fever : sauf erreur de ma part, je n'ai pas souvenir que ce soit passé par Ulule. Et puis, bon, fanboy comme nous sommes, il était à peu près certain que le projet, avec en plus la bénédiction (et les illustrations) de Terasawa allait faire un carton. On était plutôt dans quelque chose comme Esteren plus que Ryuutama : c'était déjà posé, avec sa base de fan, on savait que ça pouvait marcher. Et pourtant, Cobra n'est pas passé par Ulule. Et même avant, Pulp Fever avait pris des risques sur ses propres deniers avec des gammes un peu couillues comme Dés de Sang, Luchadores ou autre. Les XII Singes eux même avaient une belle paire de couille en lançant Mississippi, après tout : c'était quand même un pitch de niche. Et pourtant pas de Ulule.

Alors, oui, l'éditeur a normalement le rôle de prendre le risque de la création. Mais est-ce pour autant une raison au boycott ? Je ne sais pas trop. Après une longue discussion hier avec Kilakato sur le sujet, ma conclusion, c'est à peu près : chacun des éditeurs se sentira bien dans ses bottes. Ceux qui faisaient déjà du bon boulot et qui osaient continueront à le faire. Ceux qui ont la folie des grandeurs (je parle d'Agate RPG, évidemment, mais aucun cas en péjoratif, j'admire leur ambition, qui paie jusqu'ici) pourront continuer à assurer leurs pas et proposer du relativement grandiose, au moins en terme de forme et de moyens, à leurs acheteurs. Pour le reste... On verra. J'espère juste que Ulule incitera les éditeurs à prendre un peu plus de risque (risque largement compensé par ce principe de souscription et de financement anticipé) sur des OVNI, des jeux un peu uniques et originaux, qui enrichiront un peu plus le paysage rôliste et le rendront plus frais. Qu'ils ne se contenteront pas de se continuer un fond de roulement supplémentaire, mais que les gains engrangés par un projet pourront entretenir un cercle vertueux de la prise de risque et du positionnement sur l'originalité, que ces jeux pourront se payer le luxe d'un peu plus de visibilité (une page de pub, un stand en convention, whatever), ce genre de conneries.

Bref, je préfère encore voir le bon côté des choses pour l'instant. Je me donne une année pour revoir mon jugement, si la folie Ulule continue à secouer le monde rôliste. En attendant, j'espère bien que ce site permettra à Bretteur de vivre ses aventures en dessins, et, qui sait, en couleurs.


J'irai écrire sous vos arbres

Comme je disais, en ce moment, mon petit plaisir, c'est, au détour de quelques heures de libre, une correspondance de train ou une après-midi glandage, profiter d'une terrasse ou d'un coin d'herbe pour me poser au calme et griffonner un peu sur un calepin. Cela fait quelques fois, je l'ai entre autres fais pour "Les courtois compagnons des ombres", et j'affectionne de plus en plus cette méthode d'écriture. J'y réfléchis aux chapitres un peu creux, aux idées qui me manquent, aux détails qui font tout. Et puis, après, en rentrant, prendre un quart ou une heure pour flâner un peu et découvrir les ruelles et les quartiers.

Du coup, je vais attaquer une petite série pour vous présenter ces différents coins. A suivre dans les prochains billets si ça vous intéresse ou si vous voulez discuter contes et jeu de rôle autour d'un café ou d'un thé au houblon :o)

Tournai commence à devenir mon coin d'écriture assez récurent, grâce aux correspondances pour Lille quand je rentre de Mons. La correspondance est normalement de 8 minutes, mais le train Tournai-Lille passe toutes les heures, aussi, et plus d'une fois, j'ai dépensé un bout de matinée ou d'après-midi sur les quais de l'Escaut.
C'est au quai du marché du poisson que j'ai découvert La Fabrique (photo "Street View ci-dessus), devant une terrasse calme et sous un arbre, avec une vue sympathique sur le canal (voir photo en tête de ce billet). Un petit coin de paix en journée les samedi et dimanche (et sûrement très festif le soir) avec la fraîcheur de l'eau en contrebas où savourer une bonne bière tout aussi fraîche. Ce qui m'a attiré là ? Et bien... Ce n'est pas tous les jours qu'en étant assis au bord d'un canal, j'ai entendu en 10 minutes du Johnny Cash, du Elvis, du Deep Purple, du Muddy Waters et du Offsprings à 14h un samedi.

Et de temps à autres, comme ce matin, c'est au British ou je me pose une petite heure. Situé rue du pont, pas très loin de la Fabrique, et tout à côté de la gare, ce café/restaurant surplombe le canal et donne une vue directe sur l'église de Tournai.

Pour la petite anecdote, au détour des ruelles, je suis tombé sur cette statue :
Quand on tombe dessus, place Clovis, ça fait un peu irréel (les rues avoisinantes ne laissent pas présager qu'on va tomber sur un petit coin de verdure à un carrefour). Pour la petite histoire, il s'agit de la statue de Gabrielle Petit, enlacée par une ange. Il s'agissait d'une infirmière et résistante tournaisienne fusillée en 1916 à cause de sa collaboration avec les alliés pour de l'espionnage. Sur le socle de la statue, une inscription :
"Vous allez voir comment une femme belge sait mourir"
Une seule chose à dire : booya. Cette seule situation m'a poussé à me renseigner sur cette dame. Et, ainsi, de me dire : "bordel, quelle belle phrase pour partir". C'est vraiment là que je me dis qu'il faut, un jour, un jour, que je bosse sur un JDR où la retraite ou la mort hors-one shot sont des options de jeu autant de d'autres, du moment où c'est fait en beauté.

La prochaine fois, je vous parlerai probablement de Mons, un petit peu de Lille, et un peu de mon petit coin, Croix.


...Un peu à lire...

Et comme promis, un peu de partage de découvertes. D'abord les mangas et assimilés.

Rokudenashi Blues (Racaille Blues en VF)
J'en avais entendu parler, plus jeune, dans un article élogieux d'AnimeLand, mais je n'avais jamais eu l'occasion de mettre la main dessus.
C'est chose faite.
Et sans regret.
Rokudenashi Blues nous parle de Maeda Taïson, qui, en certains points, ne trahirait pas un Takamura de Hajime no Ippo. Grande gueule, bagarreur, peu sérieux et un peu cancre, il est passionné de boxe mais excelle plutôt dans le combat de rue. Le jour de la rentrée, il se fait remarquer en allant directement frapper un professeur, mécontent du changement des uniformes des écolières. S'en suivront un lot d'aventures avec, en fil rouge, sa progression dans la boxe, jusqu'à la concrétisation de son rêve, devenir professionnel.
Et bien, j'ai été très surpris. Moi qui m'attendait à un shônen pur et dur, et finalement assez inintéressant (parfois, les vieux classiques n'ont pour seul mérite que d'avoir été les premiers de leur genre), je suis tombé sur un manga où, finalement, ça bagarre beaucoup moins, et où on pleure, on parle, on a des émotions, des malaises, des rêves et des espoirs. Émouvant plus d'une fois, drôle, assez souvent, pêchu quand il le faut, le tout servi par un dessin qui a très, très, très bien vieilli, où la boxe et la bagarre de rue ne sont finalement que de vagues interludes, et où le vrai fil rouge est le passage de l'adolescence à l'âge adulte, sans honte ni misérabilisme.
Une petite perle poussiéreuse, mais une perle qui n'a pas que l'aînesse comme qualité.

RRR (Rock'n'Roll Ricky)
Quand on parle d'aînesse, tiens. Voici un autre manga de boxe qui prend complètement ses grands ancêtres à contre-pied. Exit Ippo et Ashita no Joe : Ricky met une grande droite de bouffée d'air frais.
Ricky, à 27 ans, est un rockeur râté. Un peu looser dans l'âme, le ventre un peu tombant, il se prend pour Hendrix mais n'en a pas le charme. Si bien que sa petite amie finit par le quitter pour un photographe, lassée de voir sa vie de couple résumée à des séances de baise, elles-mêmes consommées avec autant de passion qu'une bière Budweiser. Désormais célibataire, il tente donc de se mettre sérieusement au rock, mais les majors font rapidement comprendre qu'ils sont plus intéressés par les gueules d'anges de ses deux musiciens que par le talent de guitariste gaucher de Ricky. D'abord pour se reconstruire un physique afin de les convaincre, il rejoint un club de boxe tenu par un ancien champion du monde, pensant simplement retrouver la forme, puis en pro au fil de diverses péripéties. Mais son réel combat n'aura pas lieu sur le ring : c'est au quotidien, après le décès de sa sœur dans un accident de voiture, qu'il devra concilier ses ambitions et ses doutes avec l'éducation de son neveu Aozora, désormais sous son aile.
Comment rendre grâce à ce manga ? Evidemment, c'est un manga de boxe. Mais pas un shônen. Le manga est terminé (106 chapitres), et son auteur n'a eu aucun scrupule à trancher dans les poncifs des mangas de sport. A mi-manga, le plot principal se révèle, et en un peu plus d'une cinquantaine de chapitres, la messe est dite, l'histoire est faite. Pas de perte de temps, des matchs rapides, efficaces, pas de longues séances d'entraînement, l'évolution sportive du héros est portée par son histoire, et l'accent est mis sur le dénouement ô combien rapide mais teeeeellement efficace de ce drame.
Bref, mangez, c'est bon, et vous me comprendrez. Évitez que je vous gâche l'histoire en vous en disant plus, faites moi donc confiance ^^

Uchuu Kyoudai (Space Brothers)
En 2006, adolescents, deux frangins se promettent de décrocher la Lune et d'y mettre le pied.
Des années plus tard, Hibito termine son entraînement à la NASA, en vue d'aller sur la Lune prochainement. Mutta, quand à lui... n'a jamais vraiment eu le courage de s'y mettre sérieusement, et a travaillé jusqu'à ses 32 ans dans le domaine de l'automobile. Jusqu'au jour où il colle un coup de tête à son patron, signant son renvoi et son blacklistage dans toute l'industrie. Au bout du rouleau, il décide alors, dans un moment de folie, de s'inspirer de son frère et de tenter, pour une dernière fois, de chasser son rêve de jeunesse et d'aller fouler le sol lunaire.
Que dire ? Personnages secondaires attachants et très présents, tranches de vie, rebondissements, suspens, alternance entre humour et drame... On trouve de tout dans Uchuu Kyoudai, et le cocktail est parfait. On se surprend à se passionner pour l'histoire de ses deux frères et des gens qui gravitent autour, et, parfois, le soir, à rêver de l'espace, de Mars et de la Lune... C'est attachant, prenant, posé, réaliste, émouvant, motivant. Parfait, quoi.

...et maintenant, musique.
Damn, que ce billet est long, et j'ai des trucs de prévus.

Bon, c'est un peu bâclé, mais voici du bon lien, en vrac :

Nublues (blues / hiphop)



Scarecrow (blues / hiphop, français, une fois blues, une voix hip hop, une guitare sèche, du scratch, parfait)

The Speakeasie's Swing Band (swing)

A très bientôt pour le lancement des souscriptions de Bretteur !

1 commentaire:

  1. Pas grand chose à dire... hormis : bon sang, ça fait du bien de te lire à nouveau, surtout avec autant de projets en retour. He's back ! Et ça, c'est bon.

    RépondreSupprimer